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Avocat en contentieux locatif à Saint-Maurice, près de Charenton-le-Pont

Les rapports bailleurs/locataires sont source de nombreux contentieux, chacun ayant des droits et des devoirs.

La commission de conciliation départementale peut être saisie afin de régler amiablement les litiges locatifs, de même qu’un conciliateur de justice.

Sinon, une procédure est toujours possible devant le tribunal de proximité du lieu du domicile de l’immeuble concerné.

Côté locataire

Il se peut que ce soit le locataire qui soit à l’origine de la saisine du tribunal.

Il peut être amené à se plaindre du non-respect des obligations dues par le bailleur à son locataire, telles que :

  • Jouissance paisible (ex : sont concernés les troubles du voisinage que subit le locataire)
  • Décence du logement (sont visés ici tous les problèmes d’hygiène et d’insalubrité dont le logement pourrait être affecté, et qui ne relèveraient pas d’un problème d’entretien du logement) ; il pourrait alors s’agir de solliciter l’exécution de travaux ou des dommages-intérêts  ou une suspension totale ou partielle des loyers ;
  • Justificatifs de charges (le propriétaire sollicite une provision sur charges, mais il doit pouvoir justifier des charges réelles ; à défaut de justificatifs, le locataire pourra en solliciter le remboursement)
  • Restitution du dépôt de garantie (le bailleur doit restituer le dépôt de garantie, égal à un mois de loyer, que le locataire a remis au début du contrat de bail, sauf à ce qu’il justifie de dégradations de la part du locataire sortant, autres que « l’usure normale »)

Côté bailleur

Votre avocat à Saint-Maurice peut également assister le propriétaire bailleur dans le cadre d’un litige porté devant le tribunal.

Il peut s’agir de vouloir solliciter notamment :

  • Le recouvrement de loyers et/ou de charges, en cas d’impayés
  • L’expulsion des locataires (plusieurs fondements pourraient justifier une telle demande : exemples : défaut de paiement des loyers, défaut d’assurance locative, défaut d’occupation paisible du logement (le bailleur doit agir contre un locataire qui est à l’origine de troubles du voisinage), validation d’un congé pour vendre ou d’un congé pour reprise (si vous souhaitez vous installer ou installer quelqu’un de votre famille dans ledit logement).

Devant le tribunal de proximité, l’avocat n’est pas obligatoire, mais il est recommandé de se faire assister.

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Rappel

Les suites d’une décision d’expulsion

Une décision du tribunal prononçant l’expulsion de locataires ne suffira pas à obtenir la libération immédiate des lieux.

Si les occupants refusent d’exécuter de leur propre chef la décision de justice, il faudra avoir recours à un huissier de justice (désormais appelé « commissaire de justice ») et de la police.

L’huissier commencera par signifier la décision d’expulsion, puis délivrera un commandement de quitter les lieux dans un délai de deux mois. Si cela ne suffit pas, le commissaire de justice dressera un procès-verbal de tentative d’expulsion, avant de solliciter le concours de la force publique c’est-à-dire des forces de l’ordre.

C’est le Préfet qui autorisera ou non l’aide de la police pour expulser les occupants, après réalisation d’une enquête sur les conditions de vie des personnes occupant le logement.

Les occupants ne pourront être expulsés durant la trêve hivernale, qui dure de 1er novembre au 31 mars, à l’exception des squatteurs.

Il faut savoir que lorsque l’exécution provisoire est prononcée, l’appel n’est pas suspensif ; cela signifie que la procédure d’expulsion peut se poursuivre, indépendamment de la procédure d’appel en cours.

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Responsabilité de l’Etat du fait de l’absence de concours de la force publique

Lorsque le propriétaire a obtenu une décision d’expulsion, mais qu’elle n’est pas exécutée et que l’occupation des lieux lui porte préjudice, votre avocat peut saisir le tribunal administratif aux fins d’obtenir des dommages-intérêts.

En effet, l’absence de concours de la force publique peut entrainer par exemple un manque à gagner important pour le propriétaire du fait de l’absence de versement d’indemnités d’occupation et un trouble de jouissance.

Il y aura dès lors lieu de solliciter une indemnisation au Préfet devant le tribunal administratif.

Une telle procédure exige la représentation par un avocat.

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