Le Droit au Logement Opposable, institué par la loi 2007-290 du 5 mars 2007, permet aux personnes mal logées de faire valoir leur droit à un logement ou un hébergement digne.
Afin d’être reconnu prioritaire pour être (re)logé, vous pouvez saisir la commission de médiation de votre département si vous remplissez l’une des conditions suivantes :
Si la commission vous reconnaît prioritaire, le préfet doit vous reloger d’urgence.
Le délai imposé au Préfet est fixé par décret et dépend des départements. En Ile-de-France, le délai est de 6 mois.
Si vous avez été reconnu prioritaire mais que vous n’avez pas été relogé dans le délai de 6 mois, votre avocat pourra saisir le tribunal administratif, afin qu’il soit enjoint au préfet d’attribuer à votre famille un logement répondant à vos besoins et capacités avant une date qu’il fixera, sous astreinte mensuelle destinée au fonds national d’aménagement urbain de la région (ce qui signifie que cette astreinte ne vous ait pas versée).
La difficulté en Ile-de-France est que le contingent est tel que très peu de décisions sont exécutées dans des délais raisonnables.
Une autre procédure est donc utilisée : celle visant à réparer le préjudice subi du fait de cette absence de relogement.
A défaut d’avoir été relogé dans le délai imparti, Maître BOUDIN engagera la procédure nécessaire aux fins d’indemnisation.
En effet, la responsabilité pour faute de l'Etat pourra être engagée du fait de sa carence en tant que garant du droit au logement opposable devant répondre d'une obligation de résultat, également en ce que l’Etat n’aura pas exécuté la décision de justice faisant injonction au Préfet de vous reloger.
Afin que vous puissiez obtenir des dommages-intérêts, votre avocat rédigera une réclamation préalable indemnitaire avant de saisir le tribunal administratif. Plusieurs référés provisions pourront également être déposés, afin d’obtenir régulièrement des indemnités jusqu’à votre relogement.
Alors, votre avocat à Saint-Maurice peut saisir le tribunal administratif afin de contester cette décision de la commission de médiation.
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